TEMOIGNAGE DE LA FOI

 

Par T.L. Osborn

Publié par OSBORN FOUNDATION


CHAPITRE DIX SEPT

 

 

LES TROIS TEMOINS

 

 

      Pour tous les cas, il y a toujours trois témoins.

  1. LA PAROLE. Elle déclare : « Par Ses meurtrissures, nous avons été guéris ».
  2. LA DOULEUR. Elle déclare que les maladies et les infirmités ne sont pas guéries. La souffrance est grande et la maladie ne voit plus qu'elle
  3. LA PERSONNE MALADE. Elle déclare : « Par Ses meurtrissures j'ai été guérie », fondant son témoignage sur la Parole de Dieu et refusant d'en changer. Elle déclare en face de la douleur, en face de l'évidence de ses sens qu'elle est guérie.

 
Elle « retient ferme la confession de sa foi » et Dieu la rétablit. Dieu soutient toujours ceux qui maintiennent Sa Parole. « Ma Parole ne retournera pas à Moi sans effet » (Es. 55 : 11).

 

     Mais souvent lorsque nous ouvrons la Parole et certifions : « Par Ses meurtrissures, vous êtes guéris », les gens nous disent : « Oui, je le vois bien, mais la douleur est toujours là, elle n'a pas quitté mes membres ».

     Ils ont accepté le témoignage de leurs sens plutôt que celui de la Parole.

    Voici une femme. Elle est faible et ne peut marcher.

 

    Je lui apporte cette Parole : « Le Seigneur est la force de ma vie, de qui serais-je effrayé ? »

    Elle dit : « Oui, je vois, c'est dans les Saintes Ecritures, mais je ne puis marcher ».

    Elle répudie la Parole de Dieu. Le témoignage de ses lèvres joint au témoignage de ses sens annule la Parole de Dieu, et elle reste malade.

    Si elle avait fermement maintenu son témoignage face à l'évidence contradictoire de ses sens à savoir que la Parole est la vérité, elle aurait obtenu la guérison.

 

    Un jeune homme ayant une bosse dure au talon suivit une file de malades pour lesquels on priait. Il devait marcher sur la pointe des pieds et cela même était très douloureux.

 

    Je lui dis, après avoir prié, de marcher sur son talon, au Nom de Jésus et que la grosseur s'en irait.

 

    Il obéit promptement et la bosse disparut aussitôt.

    Quelques jours plus tard, comme il enlevait son soulier pour prouver sa guérison à un sceptique, il ressentit une vive douleur et il lui sembla que la grosseur était de nouveau là.

 

     Au lieu d'accepter le témoignage de ses sens, il accepta celui de la Parole de Dieu. La douleur cessa et ne revint plus jamais. Il prouva au sceptique qu'il était guéri.

 

     Il confessa la vérité et la vérité l'affranchit.

     Une personne pour qui l'on avait prié souffrait d'ulcères à l'estomac et vomissait jusqu'à cinq et six fois par jour.

 

     Après avoir été délivrée, une épreuve est venue.

     Après ce vomissement, elle dit : « Merci Jésus car par Toi j'ai été guérie. Ta Parole dit que je l'ai été ».

 

     Le mal a été complètement vaincu et elle fut définitivement délivrée.

     La foi triomphe toujours.

     La Parole déclare que vous êtes guéri.

 

     Ce que dit la Parole est la vérité.

     Vous vous déclarez guéri parce que Dieu le dit.

     Vous maintenez votre confession de guérison en face de toute évidence contraire et Dieu honore toujours Sa Parole.

 

Nos sens et la Parole

 

      Ne confessez jamais les douleurs que vous « sentez », cela affaiblit toujours la foi.

      Il y aura sans cesse conflit entre ce que vous « sentez » et la Parole de la foi.

      La Parole demande que nous marchions par la foi.

      Nos sens demandent que nous marchions à vue.

      La Parole veut qu'on lui obéisse, tandis que nos sens nous poussent à une révolte ouverte.

      Marcher par la foi, c'est marcher selon la Parole.

     Marcher selon la chair, c'est marcher par ses sens.

 

  « Nous ne regardons pas aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles » (2 Cor. 4 : 18).

 

Le renouvellement de l'intelligence

 

     Notre pensée naturelle ne peut comprendre un pareil combat. Ainsi Paul dit : « Nous renversons les raisonnements... et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ » (2 Cor. 10 : 5).

 

     Notre vieil entendement n'est pas facile à changer. « L'affection de la chair est inimitié contre Dieu parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu et qu'elle ne le peut même pas » (Rom. 8 : 7). Ne pouvant comprendre ce message, elle refuse de l'écouter.

 

     Ce dont nous avons besoin, c'est d'un « renouvellement de l'intelligence »,afin que nous puissions saisir ces vérités capitales. Nous recevons ce renouvellement en étudiant la Parole.

 

     Il ne faut pas seulement parler juste, mais aussi penser juste.

    « Que tout ce qui est vrai (la Parole est vraie)...juste, pur, aimable...soit l'objet de vos pensées » (Phil. 4 : 8).

 

      D'après 2 Cor. 10 : 5, nous amenons toute pensée captive, nous renversons les raisonnements et nous donnons toute la place à la Parole de Dieu, dans nos cœurs et dans nos intelligences. Nous avons « la pensée de Christ ».

 

     La transformation divine, spirituelle et physique a lieu au moyen du renouvellement de l'intelligence.

 

    « Offrez vos corps comme un sacrifice vivant » (Rom. 12 : 1). Le corps est le laboratoire des cinq sens. Il n'est pas étonnant que nous devions le présenter en sacrifice.

 

     Paul continue : « Soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu qui est bonne, agréable et parfaite » (Rom. 12 ; 2).

 

     Lorsque l'intelligence est renouvelée, elle peut comprendre la valeur de la vraie confession.

 

    Confessez aujourd'hui votre guérison

 

     Paul dit ; « Voici le temps favorable, voici maintenant le jour du salut et de la délivrance » (2 Cor. 6 : 2).

 

      Webster dit que le salut signifie « délivrance du péché et de sa peine ».

      Si l'Ecriture est vraie en ce qui concerne le péché, elle doit l'être aussi quant à la maladie qui fait partie de la peine du péché.

 

       Amis, sortez de vos doutes, de vos faiblesses et de vos craintes. Cessez d'en parler.

 

      Saisissez la délivrance de votre incapacité et de vos limites.

      Ayez un corps sain afin de glorifier Dieu. Agenouillez-vous et priez.

      Dites au Père que vous êtes Son enfant. Dites-Lui que vous donnez de bonnes choses à vos enfants.

 

      Dites que vous êtes sûrs qu'Il veut aussi donner de bonnes choses à Ses propres enfants. Parlez à vos infirmités et à vos m aladies en les appelant par leurs noms, et commandez-leur, au Nom de Jésus, de quitter votre corps. Ordonnez à votre faiblesse de s'en aller, confessant que le Seigneur est la force de votre vie (Psaume 27 : 1).

 

      Jouissez de vos droits et aidez-les aux autres à en jouir.

      Satan ne peut pas vous charger de ce que Dieu a déposé sur Jésus-Christ. Péché et maladie furent cloués à la croix, ainsi vous êtes délivrés à jamais de leur malédiction.

 

      Le Seigneur « vous a racheté de la malédiction de la loi ».

    « Le Seigneur te rachète (toi) et te délivre (toi) de la main de celui (Satan) qui était plus fort (que toi) » (Jérémie 31 : 11).

 

     « Le droit de Rédemption est à toi pour que tu puisses acquérir » (Jérémie 32 : 7).

     « Voici, Tu as fait les cieux et la terre par Ta grande puissance, et à bras étendus, et il n'y a rien de trop difficile pour Toi » (Jérémie 32 : 17).      

 

 

 

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